Après Amélie de Montchalin (ministre de l’Action et des Comptes publics) qui parle de « deals » et François Bayrou (ex-Premier ministre) qui parle de « boomers », voici Laurent Nuñez qui, s’adressant à des journalistes francophones, pour être relayé sur des chaînes de télévision francophones, dit : « c’est un fake« .
Rappelons que Laurent Nuñez
– est ministre de l’Intérieur
– donc représentant du gouvernement de notre pays
– donc censé défendre la France, donc la langue française
– qu’il a fait l’ENA

Qu’aurait-il pu dire à la place de « c’est un fake » ?
« Fake » vient de l’anglais, qui veut tout simplement dire « faux ».
Donc, en parlant de l’information selon laquelle des policiers ont déposé leur casque pour montrer leur soutien aux agriculteurs en colère, Laurent Nuñez aurait pu dire :
– c’est faux,
– c’est un mensonge,
– c’est une fausse information,
– c’est une information trompeuse,
– c’est une information erronée, etc.
Les gendarmes aussi : « fake news » à gogo
Je ne critique pas les gendarmes eux-mêmes, qui sont des gens très bien.
Mais pourquoi cet attrait pour l’anglais ?
Les forces de l’ordre d’autres pays s’expriment-elles dans une langue autre que la leur sur les réseaux sociaux ?

