Du 6 au 9 novembre 2025, à Paris, a lieu la 13e édition du salon du Made in France (MIF pour les intimes), où des gens se mobilisent pour mettre en avant l’industrie et l’artisanat français.
Mais, bon sang, pourquoi lui avoir donné un nom anglais ? Pour vendre à l’international, me dira-t-on. On pourrait déjà essayer de vendre au niveau local, répondrai-je.

Donner un nom anglais à ce salon est contre-productif

Ces gens ne voient-ils pas que, en utilisant la langue du mondialisme, ils mettent en valeur un des instruments qui, précisément, tuent l’industrie française à petit feu ?
Pour promouvoir la fabrication française auprès des étrangers, il suffit de traduire une brochure ou une vidéo dans leur langue. Utiliser l’anglais, une langue étrangère à la France, envoie le message que la langue française est un truc purement décoratif, pas du tout un instrument de prestige. Rappelons que, pourtant, le français a longtemps été la langue des têtes couronnées et de la diplomatie.
La fabrication française doit aussi être promue auprès des Français qui, souvent, préfèrent ce qui se fait hors de nos frontières, par attrait de l’exotisme ou par intérêt économique. En leur montrant que, pour rendre la France attractive, il faut la présenter avec des mots anglais, on rend la langue française ringarde, on diminue à leurs yeux le prestige de notre pays, on fait le jeu du mondialisme qui nous tue à petit feu.
Et pour la Bretagne ? Il y a le Made in Breizh ! Ce n’est pas une blague.

Même le site officiel du tourisme de Bretagne utilise l’anglais. J’avais du mal à le croire, mais c’est pourtant vrai !

